Commission diocésaine d’Art sacré de Lyon

Au service des paroisses et des communes

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Expositions 

La CDAS organise régulièrement des expositions (œuvres d’art, photographies, panneaux) permettant de faire découvrir le patrimoine religieux de notre diocèse.

EXPOSITION

Carême 2022 « Ténèbres ou lumière »

DÉPOSITION DE CROIX, de Christian Oddoux
Église Saint-Bonaventure, Lyon 2e

Créée pour la chapelle de la Pitié-Salpêtrière en 1999, l’impressionnante Déposition de croix nous place face à la mort du Christ, dans une mise en scène réduite à l’essentiel qui en accroit l’aspect tragique et désolé. Au centre, une puissante et froide machinerie descend de la croix le corps méconnaissable de Jésus. À ses côtés, le « bon larron », malfaiteur lucide sur ses actes qui en appelle au soutien du Christ, se dresse debout sur sa croix. L’autre larron gît désarticulé, encore accroché à sa croix fracassée au sol, comme écrasé par le poids de ses péchés et enfermé dans ses injures et son accusation de l’autre.

 

CHEMIN DE CROIX VIA CRUCIS, de Patrick Marquès
Église Saint-Clair, Brignais

Via Crucis… l’histoire d’un chemin… celui de Jésus, jugé, condamné, torturé, cloué sur la croix et mis à mort sous Ponce Pilate, prenant sur lui le péché des hommes… pour les en libérer à la Résurrection et vaincre le mal. Un chemin humain aussi que Patrick Marquès a su peindre, lui qui sait comme personne capter l’intériorité des êtres. Commandés par la paroisse en 2012 et réalisés pendant 9 mois avec le Via Crucis de Franz Liszt en fond sonore, ces 14 tableaux sur toiles marouflées au mur sont ponctués par la couleur rouge, symbole de la vie.

Quelques pistes de réflexions… 

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc, chapitre 23, versets 32 à 49

« … L’un des malfaiteurs suspendus en croix l’injuriait : « N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et nous aussi ! » Mais l’autre lui fit de vifs reproches : « Tu ne crains donc pas Dieu ! Tu es pourtant un condamné, toi aussi ! Et puis, pour nous, c’est juste : après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. Mais lui, il n’a rien fait de mal. » Et il disait : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume. » Jésus lui déclara : « Amen, je te le dis : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis….»

Dom Angelico Surchamp. Christian Oddoux.
À l’occasion de la présentation dans la cathédrale St-Lazare d’Autun

« Pourtant, il me semble que l’impressionnante Descente de croix de Christian Oddoux permet de mieux saisir le miracle extraordinaire de la Résurrection, qu’elle oblige à saisir à quel point celle-ci suppose la Toute Puissance divine, car, sinon, comment expliquer que, vingt siècles après l’évènement, ce corps disloqué, libéré du gibet, soit celui d’un homme vénéré, mieux adoré par toute la terre ? »

Guide des Sacristies

Père Yves Bachelet, curé-doyen d’Autun. Mort et résurrection à la cathédrale : Christian Oddoux. À l’occasion de la présentation dans la cathédrale St-Lazare d’Autun

 « Il faudra deux jours et deux nuits de souffrances, de cris, de tortures, de mort puis de silence avant que ne perce l’aurore de Pâques. Vingt siècles après, chrétiens de vieille souche, de tradition, nous avons du mal à affronter le mal, les blessures de toutes sortes cruellement d’actualité dans un monde mortifère et nous avons souvent la résurrection facile et l’Alléluia rapide. Nous étions pourtant prévenus : « Des multitudes avaient été épouvantées à sa vue, tant son aspect était défiguré. Il n’avait plus l’apparence humaine » ; « Sans forme et sans beauté, sans rien qui plaise à l’œil, objet de mépris et rebut de l’humanité, homme de douleurs et tourmenté, comme ceux devant qui on se voile la face, il était méprisé et déconsidéré » (Is. 53) ; « On a fait de moi une horreur pour mes compagnons. Ma compagnie, c’est la ténèbre » (Ps 88). En point d’orgue de tout cela, entendons le pèlerin d’Emmaüs murmurer à nos cœurs incrédules : « Ne fallait-il pas que le Christ endurât ces souffrances pour entrer dans sa gloire ? » (Lc 24,26).

Patrick Grainville, de l’Académie française. Bois, branches, billes. Tronc. in catalogue « Sculptures » de Christian Oddoux, éd. Association « En effet ».

« Bois, branches, billes. Tronc. Tous ces états de l’arbre. Le tout de l’arbre cosmique. Cette figure du bois paternel. Hêtre, chêne, noyer, cerisier… Le corps martial et capital de l’arbre. Sa royauté. La sculpture de Christian Oddoux se saisit du totem terrassé. Elle affronte la dépouille du Dieu, son déchet craché… Ainsi le sculpteur recueille les morceaux du roi mort. Il le dévêt de son armure d’écorce ou de ce qu’il en reste. Il l’extirpe de ses lambeaux de cuirasse. »

Décembre 2021
EXPOSITION « REVELATION – CRECHE DE LA CATHEDRALE ST-JEAN-BAPTISTE »
Primatiale Saint-Jean-Baptiste (69)

« Révélation » est le nom donné par l’artiste, Pauline Ohrel, à cette crèche créée en 2015 pour l’église de la Madeleine à Paris, qui nous propose un cheminement dans la cathédrale.
Révélé dès l’entrée de la cathédrale par une colombe en plein vol, le message est simple : « Paix aux hommes de bonne volonté ! » et invite chacun à entrer. Puis, des anges célestes nous guident vers l’étoile de Noël suspendue au-dessus du chœur. Là, le regard est attiré par une sainte Famille faite de fil et de transparence, placée dans la chapelle mariale Notre-Dame-du-Haut-Don et révélée par la lumière.
Grâce et fragilité du grillage inox font la force de cette représentation de la crèche, lieu de tendresse et d’attention à l’inattendu. Mère attentive, enveloppante, gracieuse, Marie nous invite à accueillir l’Enfant Jésus présent et confiant. Les trois girafes venues d’ailleurs accompagnent l’âne traditionnel et élargissent les horizons, évoquant certains rois mages…
Nul doute que des surprises nous attendent, la fragilité du grillage, l’esquisse de l’humain, les formes animalières entrent en résonnance avec nos émotions et notre vie intérieure.
Peu à peu, notre âme s’apaise, reprend son souffle et retrouve sérénité, légèreté, paix et espérance.
Après ces mois éprouvants, que résonnent en nous la paix et la joie de Noël.

SEPTEMBRE 2021
« XXE. UN SIECLE D’ARCHITECTURE SACREE DANS LE DIOCESE DE LYON »
PRIMATIALE SAINT-JEAN-BAPTISTE (69)

Cette exposition proposée par l’association Lyon Sacré et la Commission diocésaine d’Art sacré propose 50 photographies d’édifices religieux emblématiques de notre diocèse prises par 2 photographes professionnels, Martial Couderette et Laurent Claus.
Près de 100 églises construites au XXe siècle sont encore utilisées pour le culte, représentant 1/5e des églises de notre diocèse !
Bien au-delà du simple (et facile) « j’aime-j’aime pas le béton », partons à leur rencontre, laissons-nous surprendre et acceptons le défi qu’elles nous proposent : sortir nos yeux et nos cœurs de l’habitude qu’ils ont en entrant dans une église à plan traditionnel… et laissons-nous toucher, renouveler.

Après le lancement à la Cathédrale en septembre 2021, cette exposition est en itinérances dans les églises et lieux d’expositions qui le souhaitent.

Pour les paroisses et communes qui le souhaitent, demandez à recevoir gratuitement cette exposition sur

Septembre 2019
Exposition autour de l’Abbé Georges Réty :
« Le petit séminaire Saint-Jean » (1955)

Primatiale Saint-Jean-Baptiste (69)

Exposition lors des Journées Européennes du Patrimoine : « De Charlemagne à Gerlier : 1200 ans d’histoire de la manécanterie de la cathédrale Saint-Jean-Baptiste à Lyon » : œuvres du père Georges Réty (1887-1957), prêtre-artiste du diocèse de Lyon. 

Présentation des tableaux peints entre 1951 et 1955 représentant l’histoire de la manécanterie de Saint-Jean à Lyon, depuis Charlemagne vers 800 jusqu’au cardinal Gerlier en 1950.

Septembre 2018
Exposition autour de l’Abbé Georges Réty :
« Le petit séminaire Saint-Jean » (1955)
Église du vieux Collonges-au-Mont-d’Or (69)

Exposition proposée par la Commission diocésaine d’Art sacré de Lyon, en partenariat avec la Mairie de Collonges-au-Mont-d’Or et l’Association « Collonges Au fil des mémoires » du 15 septembre au 14 octobre 2018. 

Dans le village dont le père Réty (prêtre-artiste du diocèse de Lyon, 1887-1957), a été curé de 1934 à 1944, l’exposition a attiré de nombreux visiteurs. En plus des 16 tableaux peints entre 1950 et 1955 pour raconter l’histoire de la Manécanterie (Petits Chanteurs) de Lyon, des partitions et des livrets de théâtre écrits par le père Réty étaient exposés, sortis des archives de ses anciens paroissiens. 

Innauguration par le cardinal Philippe Barbarin le 15 septembre 2018 en présence de Dominic Boyer-Rivière, adjointe au Maire pour le Patrimoine l’Histoire et les sports, ainsi que des membres de l’Association Collonges au fil des mémoires parmi lesquels Henri Morel. 

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